mercredi 5 janvier 2011

Lao...S'ur les montagnes

La fin de notre séjour en Chine se passe sans faits particuliers si ce n’est l’anniversaire de Marilyne, et pour ses 30 ans et bien on ne va pas faire de tour en vélo… Non, nous visitons le jardin botanique de Menglun. On y découvre un peu la végétation de la forêt tropicale qui nous entoure. Variétés de bambous, fleurs et arbres y sont présentés.




















Une dernière visite, la pagode octogonale avec son toit impressionnant, me permet de passer un petit clin d’œil à tous mes amis charpentiers.





Passage de la frontière avec une bonne nouvelle pour nous les suisses, 15 jours gratuit.
On prend vite conscience que depuis là, les rencontres seront plus nombreuses. A Luang Nam Tha on se retrouve dans une jolie petite ville, mais remplie de «guesthouses» prêtes à recevoir les nombreux touristes qui s’y promènent.
Notre envie de voir des endroits moins fréquentés nous emmène sur une piste vers Nalè. De là, nous embarquerons sur la Nam Tha, affluent du Mékong, après une longue mais sympathique négociation avec les « boat’s men », pour une magnifique descente à travers la jungle parsemée de villages de pêcheurs.






























Nous rejoignons ensuite la frontière avec la Thaïlande, et comme nous n’avons pas dû payer de visa pour ces quelques jours au Laos, nous décidons d’aller y faire une boucle, avant de revenir.
On a appelé ça nos vacances de Noël.





Visite de la région du Triangle d’or, puis descente sur Chiang Rai pour Noël. Chanceux que nous sommes, on assiste à l’ouverture du festival des fleurs. Défilé de fanfares et de chars richement décorés, puis visite du parc.
















L’important trafic qui règne sur les routes thaï en cette période de vacances fait que l’on s’y plaît que moyennement, donc retour vers le Laos en faisant encore un crochet par Pou Chi Fa. La route pour s’y rendre est une vraie torture pour les cyclos avec une pente qui dépasse tout ce que nous avons vu depuis notre départ, la première fois qu’il nous faut pousser nos vélos. Montagne avec un très joli point de vue, située au-dessus du Mékong. On envisage de passer la nuit au parking supérieur en espérant pouvoir profiter du levé de soleil, mais c’est sans compter sur le garde qui nous oblige à redescendre et dormir à côté de sa cabane. Qu’à cela ne tienne nous remonterons demain matin.
Vers trois heures et demie du matin le vacarme des véhicules nous sort du lit. C’est une véritable procession qui commence. Nous qui pensions être les seuls au matin sommes quelque peu surpris. Il doit bien y avoir environ milles personnes qui se rassemblent et qui attendent patiemment que l’astre solaire apparaisse. Ambiance fraîche et sereine.



















Notre première envie au pays, dit, du million d’éléphants est précisément d’en voir. Marilyne après quelques recherches a trouvé le village qui est considéré comme l’endroit où se trouvent les meilleurs «mahouts» . On prend donc le bateau pour descendre le Mékong. Un jour et demi de croisière jusqu’à Thasouang, où nous sommes les seuls à faire halte sur la centaine de touristes à bord. Puis piste jusqu’à Hongsa où nous nous retrouvons pour le réveillon de la nouvelle année. Le concert d’un groupe local et les stands alentour nous donne l’impression d’être dans un festival de chez nous, mais sans connaître personne.
Notre quête à l’éléphant sera récompensée le premier de 2011. Une fois à Vieng Kéo, nous demandons aux villageois que nous croisons où sont les éléphants, et là, la chance nous sourit…





Nous rencontrons ici toute une famille autour d’un petit éléphant. L’une des personnes parlant un peu anglais, nous invite à s’asseoir, nous offre à manger et à trinquer au laolao, whisky local. On y passe toute la journée à les regarder les nourrir, voir comme ils en prennent grand soin. Les enfants jouent avec et montent dessus sans crainte malgré la stature imposante des pachydermes, et le domptent aisément. On savait que ces bêtes ont une importance très particulière pour les laotiens, on apprend plus tard qu’il sont même considérés comme un membre de la famille.







Journée riche de découvertes, on en rentre la tête pleine de belles d’images.

Depuis là il nous faudra 4 jours pour rejoindre Luang Prabang, dont le premier est véritablement casse-patte avec de nombreuses bosses au pourcentage qui là aussi nous oblige à pousser nos péclos. En route nous pouvons admirer des artisans à l’œuvre, chose encore bien vivante de ce pays. Puis quelques kilomètres de pistes jusqu’aux cascades de Tat Kuang Si, petite baignade au matin avant l’arrivée des hordes de touristes.