lundi 25 octobre 2010

Ulaanbaatar Beijing

Désolé pour le retard mais la censure chinoise nous pose quelques soucis, parfois on réussi a passer outre alors on en profite!

Après l’enchantement des immenses steppes se fut le retour en ville, et pour les cyclos nomades que nous sommes ce n’est vraiment pas notre tasse de thé. Mais là nous n’avons pas le choix, nous devons y faire les formalités pour la Chine. Formalités qui seront faite sur les chapeaux de roue car, un gars que nous rencontrons à l’auberge nous dit qu’à cause de la semaine de la fête nationale chinoise qui débute, le consulat n’est ouvert que le lendemain de notre arrivée à UB et qu’il faut tout un tas de papiers qui ne sert à rien pour obtenir les visas. Déjà que faire la moindre photocopie est toute une aventure ici, il nous faudra pas mal courir pour avoir tout ce qui est nécessaire, mais le lendemain nous sommes les premiers à faire la queue devant l’ambassade. 6 heures plus tard une nouvelle page de nos passeports est remplie!
Ensuite c’est des vélos qu’il faut s’occuper, parce que là pas question de les prendre avec nous dans le train, « on est pas en Russie ici » qu’on nous a répondu...et en plus on a plus nos tchums pour partager le compartiment avec nous et supporter nos vélos pendus au-dessus de la tête. Par chance un mongol nous a aidés pour les papiers à remplir, en Russe (allez comprendre), pour la douane. Je me rappelle pas exactement à combien de bureau nous sommes passés, mais vu comme cela à été compliqué pour lui c’est sûr que pour nous cela aurait été mission impossible !
Une fois ces choses faites nous étions plus tranquilles pour nous promener dans la ville, mais on a avait juste envie de ne rien faire.



Petite vue de la ville avec les collines qui l’entourent et une représentation de Gengis Khan l’idole de la nation, omniprésent en Mongolie.
Le 23 septembre on grimpe dans le train direction Beijing via le désert de Gobi. Aucun regret de ne pas faire ce parcours en vélo, car les paysages sont les mêmes pendant des heures, avec très peu de relief et peu d’intérêt.









Particularité de ce trajet, c’est le changement de boggie (ensemble de roues de train) au passage de la frontière car la Mongolie et la Chine n’ont pas la même largeur de voie. Donc on s’arrête environ 4 heures de temps, on met l’ensemble du convoie dans un grand hangar et on soulève tous les wagons afin de procéder au changement. Pendant ce temps les douaniers passent à l’intérieur contrôler les passeports.



A l’arrivée notre première préoccupation est de récupérer nos péclos. On les aperçoit sur un « tracasset » qu’on s’empresse de suivre. On se retrouve au sous-sol où l’on comprend bien que l’on n’aura rien aujourd’hui. Il nous faudra revenir le lendemain avec le tampon des douaniers sur notre formulaire. Une fois le bâtiment des douaniers bien caché trouvé, tout se passe bien et à notre grand étonnement plutôt rapidement.



Puis au contraire de UB, Beijing se prête à merveille pour si déplacer à vélo, même sur les plus grosses artères il y a de la place pour nous. Et on s’y plaît assez, on y fait même plus de 150km. Cela nous permet de visiter plusieurs endroits intéressants de la ville





Tous les sites touristiques débordent de monde à cause de la semaine de vacances qu’on les chinois. Nous décidons quand même de visiter La Cité Interdite, immense ensemble de palais, de temples et jardins, qui, je pense, est l’un des endroits les plus vus de Chine. On y va le 31 septembre, mais manque de bol, comme c’est la veille de la fête nationale et ben elle est fermée au publique ce jour là. Du coup on fait sûrement parti du cercle très fermé des gens qui sont venus à Beijing et qui n’ont pas vu ça! Mais c’est sans regret car des monuments et des temples il y en a tellement d’autres. Et puis comme ça cela nous laisse un peu plus de temps pour parfaire notre technique au billard que l’on pratique assidument à l’auberge avec les rencontres que l’on y fait.





Quelques autres clichés du coin,