Voilà en guise de cadeau de fin d'année, quelques photos d'une des choses que nous aimions beaucoup faire dans les villes que nous avons traversées en Chine, visiter les marchés. Balade haute en couleurs avec parfois des découvertes étonnantes. Malheureusement il nous manque les clichés de quelques marchés où nous n'avions pas emporté notre appareil et nous ne pouvons pas vous faire partager non plus les odeurs et le bruit qui y règnent
vendredi 17 décembre 2010
vendredi 10 décembre 2010
Changement de climat
Maintenant que la partie montagneuse qui nous pressait à cause de l’hiver et de la neige qui pouvaient arriver est derrière nous, on a un peu envie de se laisser aller. Du coup, à Lijiang, vieille ville classée à l’Unesco, on profite de se balader dans son labyrinthe de petites ruelles pavées, bordées d’échoppes d’artisanat.
Lijiang est la capitale du pays Naxi, une des nombreuses minorités ethniques du Yunnan. On peut découvrir leurs costumes traditionnels en les regardant danser sur les places de la ville.
En se promenant sur la colline qui sépare la vieille ville de la nouvelle on peut y découvrir une autre passion des chinois, les oiseaux. Au matin on croise des personnes venant les faire chanter, et discuter avec d’autres passionnés.
Ici même les panneaux d’explications sont traduits en français, c’est la première fois que l’on voit ça en Chine. Mais comme on ne lit toujours pas le mandarin on ne peut pas dire si les traductions sont exactes, mais en tout cas elles ne manquent pas de nous faire rire…
Puis nous nous rendons à Dali, autre vieille ville où nous restons volontiers quelques jours en attendant des pièces de rechange pour les vélos et des cartes pour le Sud-est asiatiques. C’est ici que l’on croise une dernière fois notre compagnon de route Robin. Lui projette de faire une boucle dans le sud du Yunnan, puis de rejoindre Kunming et ensuite de se rendre au Vietnam, alors que nous nous continuons directement vers le Laos.
Une fois toutes nos affaires réglées, on reprend la route. On descend toujours un peu plus en altitude et le climat change rapidement. Cela a pour conséquence de changer aussi un peu notre façon de voyager. Depuis maintenant on ne campe pratiquement plus, il vient difficile de trouver des endroits où se mettre à cause des cultures en terrasses qui occupent le moindre bout de terrain
Au détour d’une vallée on rejoint pour la première fois le Mékong, qui se nomme Lancang Jiang sur son parcours en Chine. Ce fleuve, qui nous rappelle les cours de géographie, va nous accompagner encore un bon moment.
La suite de notre descente vers le sud nous prend finalement plus de temps que nous pensions à cause d’importants travaux d’agrandissement de la route. Comme on l’a déjà remarqué plusieurs fois, quand les chinois font les choses, ils les font en grand. Ainsi la route est en travaux sur plus de 200 km. On roule donc souvent sur de semblants de routes de déviations, à jongler entre les camions et les autres véhicules. A cela s’ajoute des fermetures de plusieurs heures qui font que l’on se retrouve à devoir rouler de nuit afin de rejoindre la ville suivante pour dormir.
Finalement par deux fois nous nous débrouillons pour trouver quelqu’un qui veuille bien nous prendre avec lui. Et c’est après avoir mangé pas mal de poussière que nous arrivons à Lancang, en bus!
Lijiang est la capitale du pays Naxi, une des nombreuses minorités ethniques du Yunnan. On peut découvrir leurs costumes traditionnels en les regardant danser sur les places de la ville.
En se promenant sur la colline qui sépare la vieille ville de la nouvelle on peut y découvrir une autre passion des chinois, les oiseaux. Au matin on croise des personnes venant les faire chanter, et discuter avec d’autres passionnés.
Ici même les panneaux d’explications sont traduits en français, c’est la première fois que l’on voit ça en Chine. Mais comme on ne lit toujours pas le mandarin on ne peut pas dire si les traductions sont exactes, mais en tout cas elles ne manquent pas de nous faire rire…
Puis nous nous rendons à Dali, autre vieille ville où nous restons volontiers quelques jours en attendant des pièces de rechange pour les vélos et des cartes pour le Sud-est asiatiques. C’est ici que l’on croise une dernière fois notre compagnon de route Robin. Lui projette de faire une boucle dans le sud du Yunnan, puis de rejoindre Kunming et ensuite de se rendre au Vietnam, alors que nous nous continuons directement vers le Laos.
Une fois toutes nos affaires réglées, on reprend la route. On descend toujours un peu plus en altitude et le climat change rapidement. Cela a pour conséquence de changer aussi un peu notre façon de voyager. Depuis maintenant on ne campe pratiquement plus, il vient difficile de trouver des endroits où se mettre à cause des cultures en terrasses qui occupent le moindre bout de terrain
Au détour d’une vallée on rejoint pour la première fois le Mékong, qui se nomme Lancang Jiang sur son parcours en Chine. Ce fleuve, qui nous rappelle les cours de géographie, va nous accompagner encore un bon moment.
La suite de notre descente vers le sud nous prend finalement plus de temps que nous pensions à cause d’importants travaux d’agrandissement de la route. Comme on l’a déjà remarqué plusieurs fois, quand les chinois font les choses, ils les font en grand. Ainsi la route est en travaux sur plus de 200 km. On roule donc souvent sur de semblants de routes de déviations, à jongler entre les camions et les autres véhicules. A cela s’ajoute des fermetures de plusieurs heures qui font que l’on se retrouve à devoir rouler de nuit afin de rejoindre la ville suivante pour dormir.
Finalement par deux fois nous nous débrouillons pour trouver quelqu’un qui veuille bien nous prendre avec lui. Et c’est après avoir mangé pas mal de poussière que nous arrivons à Lancang, en bus!
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